Mutualisation des tâches et prise de décisions commune
Dans son étude publiée le 22 décembre 2023, le Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Céreq), un think-tank placé sous la tutelle du ministère du Travail, examine deux entreprises coopératives, une SCIC et une SCOP, qui s’efforcent d’apporter au travail une dimension qui aille au-delà de la productivité et de la rentabilité. Ces structures, l'une dans la recherche, la formation et l'insertion, et l'autre dans la fabrication de thé et tisanes, incarnent une fusion innovante entre principes écologiques et pratiques managériales.
Les deux entreprises adoptent une organisation du travail fondée sur des principes d'égalité et de justice sociale. Elles intègrent une gouvernance participative, une échelle de salaires équitable et s'efforcent de réduire les écarts de genre. La SCIC se distingue par des principes organisationnels uniques, favorisant les retours d'expérience et l'implication de tous les salariés. Les débats sur la régulation des normes de travail et la participation aux décisions sont courants, et le partage et la mutualisation des tâches sont encouragés. Dans cette structure, le recrutement se base sur un processus d'intégration progressif, débutant souvent par du bénévolat ou un contrat d'alternance. Ce parcours permet aux candidats de s'immerger dans les principes de la SCIC et de proposer un projet aligné sur les critères du développement durable.
Les deux entreprises adoptent une organisation du travail fondée sur des principes d'égalité et de justice sociale. Elles intègrent une gouvernance participative, une échelle de salaires équitable et s'efforcent de réduire les écarts de genre. La SCIC se distingue par des principes organisationnels uniques, favorisant les retours d'expérience et l'implication de tous les salariés. Les débats sur la régulation des normes de travail et la participation aux décisions sont courants, et le partage et la mutualisation des tâches sont encouragés. Dans cette structure, le recrutement se base sur un processus d'intégration progressif, débutant souvent par du bénévolat ou un contrat d'alternance. Ce parcours permet aux candidats de s'immerger dans les principes de la SCIC et de proposer un projet aligné sur les critères du développement durable.
Gouvernance participative et autonomie énergétique
Quant à la SCOP, sa création a été accompagnée de modes de délibération spécifiques, intégrant à sa gouvernance participative les dimensions de justice salariale, de préservation de la santé, de l'environnement et des conditions de travail durables. Ces modes d'organisation favorisent l’autonomie des salariés et une créativité accrues au travail. Ils encouragent le développement et la transmission de connaissances diverses, générant une forme de « méta-compétence » intégrant les préoccupations environnementales à chaque étape d'un projet. Toutefois, cette approche génère également des tensions. L'objectif d'une participation égalitaire aux tâches n'est pas toujours atteint, et la polyvalence peut entrer en conflit avec les socialisations professionnelles antérieures. De plus, l'organisation horizontale nécessite une forte flexibilité des postes et tâches, souvent soutenue par un niveau de qualification élevé des salariés.
Enfin, la SCOP vise l'autonomie énergétique de l'usine par le solaire et contribue, via des partenariats, à l'implantation d'autres structures de l'ESS sur son site.
Enfin, la SCOP vise l'autonomie énergétique de l'usine par le solaire et contribue, via des partenariats, à l'implantation d'autres structures de l'ESS sur son site.