Une vision que partage pleinement Nicolas Dmitrieff, patron du groupe CNIM, une entreprise française spécialisée dans la conception et la réalisation d’ensembles industriels clés en main à fort contenu technologique, particulièrement dans les secteurs de l’énergie et de l’environnement (2).
L’innovation permet-elle aux entreprises de conjurer la crise ? A l’instar de ses homologues français et étrangers, Nicolas Dmitrieff en est persuadé. « La quête de l’excellence technologique, explique le président du Directoire de CNIM, fait maintenant littéralement partie de l’ADN de notre entreprise. Chacun de nos collaborateurs y contribue en ayant en tête une certitude : dans l’environnement extrêmement concurrentiel qui résulte de la mondialisation, l’innovation est la condition du succès et même de la survie. » Il ajoute: « notre particularité est de nous appuyer sur notre expérience et notre expertise de façon à proposer des innovations fiables et robustes. »
Innover ou périr, telle est donc l’alternative ? « Oui, pour les entreprises françaises et occidentales, il n’y a pas d’autre alternative que de repousser sans cesse les frontières de l’innovation », répond Nicolas Dmitrieff. Et d’expliquer : « Dans la compétition mondiale, les entreprises françaises ne peuvent pas se démarquer de leurs concurrentes par les prix. Face à des rivaux issus de pays à bas coûts de production, nous devons faire la différence autrement, par l’avance technologique qui, dans des secteurs comme l’énergie ou l’environnement, constitue un argument déterminant au coté de la fiabilité de nos produits. Lorsqu’un pays investit plusieurs millions dans un système de traitement des déchets, il n’a pas envie d’hériter d’une technologie dépassée… C’est pourquoi l’innovation est pour nous une priorité absolue. »
Un raisonnement valable sur les marchés européens comme partout dans le monde. Un exemple : bien positionné sur le segment de l’énergie et du développement durable, CNIM a ainsi remporté, voici quelques mois, un appel d’offres pour bâtir en Azerbaïdjan un centre de valorisation énergétique. Et c’est la performance qui a fait la différence : le projet défendu par l’entreprise française est capable de traiter quelque 33 tonnes de déchets ménagers par heure ! Une excellence qui, couplée à l’implantation commerciale à l’international, permet à CNIM de surmonter les difficultés engendrées par la crise économique mondiale. En 2011, le Groupe placé sous l'égide de Nicolas Dmitrieff peut se targuer d’un carnet de commande de plus d’un milliard d’euros, en croissance de près de 40 % par rapport à 2010 !
Un grand nombre de chefs d’entreprise français estime toutefois qu’il n’est pas si aisé d’innover en France, surtout dans le contexte actuel de crise économique et financière. A l’occasion du sondage international réalisé pour General Electric, 77% d’entre eux font état de « difficultés accrues pour lever les fonds nécessaires à la mise en place de l’innovation et 65% d’un accès plus difficile aux fonds publics », tandis que 76% notent « un recul dans la culture du risque ». Si bien que près de la moitié (49 %) des décideurs français interrogés jugent l’environnement français « peu favorable à l’émergence de l’innovation ».
Une opinion que ne partage que partiellement le patron du Groupe CNIM. « L’innovation n’est jamais un choix facile puisqu’elle consiste à ne jamais rien considérer comme acquis et comporte nécessairement une part de risque… Or, il est vrai que le contexte actuel n’incite pas les investisseurs à privilégier la prise du risque ! » La solution ? Financer le plus possible ses investissements de R&D sur ses fonds propres. « Si l’innovation est une priorité, alors il faut s’en donner collectivement les moyens. Chez CNIM une part très substantielle des bénéfices est systématiquement réinvestie dans la R&D et le développement de solutions innovantes. Ce développement sur fonds propres est un choix partagé par les actionnaires et bien sûr par le personnel », explique Nicolas Dmitrieff.
Une façon, pour le patron du Groupe CNIM, de se démarquer résolument de la morosité ambiante. « La France, plaide-t-il, dispose quand même de beaux atouts pour gagner la bataille de l’innovation. Ainsi, même s’il est vrai faut accentuer les efforts pour multiplier les passerelles entre la recherche publique et le monde de l’entreprise, je peux témoigner que nous bénéficions quand même d’un capital humain exceptionnel. Nos ingénieurs sont parmi les meilleurs au monde et la qualité de notre main d’œuvre est mondialement reconnue. » Un atout déterminant car, pour Nicolas Dmitrieff, la créativité d’une entreprise résulte avant tout de celles des hommes et des femmes qui y travaillent ensemble.
Car la créativité n’est pas un exercice solitaire. C’est un processus collectif, donc du management ! Citant Michel Godet, la patron de CNIM souligne que « la mise en oeuvre concrète d’une invention sur le marché est un processus complexe qui impose de compléter les percées technologiques par des mesures organisationnelles et sociales demandant souvent beaucoup d’imagination et de savoir-faire. » Sur ce terrain, comment procède CNIM ? « Notre force est de parvenir à conjuguer la rigueur et les moyens d’un grand groupe avec l’agilité d’une PME », répond Nicolas Dmitrieff. « L’énergie créatrice de nos ingénieurs s’appuie aussi sur la capacité de CNIM à se mobiliser rapidement et à mettre tout en œuvre, y compris financièrement, pour mener à terme des projets technologiques s’inscrivant dans sa stratégie. Cela crée évidemment une motivation exceptionnelle car nos ingénieurs et nos cadres savent qu’ils seront soutenus dans leurs initiatives et qu’ils verront leurs projets aboutir » Autre atout qui fait la spécificité de CNIM dans l’univers des ensembliers et des concepteurs de système complexes : l’entreprise française maîtrise les procédés relatifs à ses activités, développe ses propres technologies et construit les équipements essentiels de ses réalisations.
« Cela permet à chacun de s’investir et s’engager réellement dans les projets et de les voir aboutir. Nos salariés voient concrètement le fruit de leur travail. C’est valorisant et très stimulant », souligne Nicolas Dmitrieff. Une façon de faire qui, selon lui, stimule encore l’esprit d’innovation car « l’expérience engrangée sur le terrain, les difficultés surmontées viendront ensuite nourrir les futures innovations ». Il ne faut en effet pas se tromper : l’innovation, résulte de la capacité à confronter l’imagination créatrice des hommes aux contraintes du réel. D’où le conseil adressé par le patron de CNIM à ses homologues : « Ne pas se couper de la production et de la mise en œuvre des technologies. Car c’est ainsi que l’on repousse réellement les frontières de l’innovation. »
(1) « GE Global Innovation Barometer », consultable librement sur : www.ge.com/innovationbarometer. (2) Pour en savoir plus sur CNIM et son rapport à l’innovation : www.cnim.com/gouvernance-et-organisation.aspx
L’innovation permet-elle aux entreprises de conjurer la crise ? A l’instar de ses homologues français et étrangers, Nicolas Dmitrieff en est persuadé. « La quête de l’excellence technologique, explique le président du Directoire de CNIM, fait maintenant littéralement partie de l’ADN de notre entreprise. Chacun de nos collaborateurs y contribue en ayant en tête une certitude : dans l’environnement extrêmement concurrentiel qui résulte de la mondialisation, l’innovation est la condition du succès et même de la survie. » Il ajoute: « notre particularité est de nous appuyer sur notre expérience et notre expertise de façon à proposer des innovations fiables et robustes. »
Innover ou périr, telle est donc l’alternative ? « Oui, pour les entreprises françaises et occidentales, il n’y a pas d’autre alternative que de repousser sans cesse les frontières de l’innovation », répond Nicolas Dmitrieff. Et d’expliquer : « Dans la compétition mondiale, les entreprises françaises ne peuvent pas se démarquer de leurs concurrentes par les prix. Face à des rivaux issus de pays à bas coûts de production, nous devons faire la différence autrement, par l’avance technologique qui, dans des secteurs comme l’énergie ou l’environnement, constitue un argument déterminant au coté de la fiabilité de nos produits. Lorsqu’un pays investit plusieurs millions dans un système de traitement des déchets, il n’a pas envie d’hériter d’une technologie dépassée… C’est pourquoi l’innovation est pour nous une priorité absolue. »
Un raisonnement valable sur les marchés européens comme partout dans le monde. Un exemple : bien positionné sur le segment de l’énergie et du développement durable, CNIM a ainsi remporté, voici quelques mois, un appel d’offres pour bâtir en Azerbaïdjan un centre de valorisation énergétique. Et c’est la performance qui a fait la différence : le projet défendu par l’entreprise française est capable de traiter quelque 33 tonnes de déchets ménagers par heure ! Une excellence qui, couplée à l’implantation commerciale à l’international, permet à CNIM de surmonter les difficultés engendrées par la crise économique mondiale. En 2011, le Groupe placé sous l'égide de Nicolas Dmitrieff peut se targuer d’un carnet de commande de plus d’un milliard d’euros, en croissance de près de 40 % par rapport à 2010 !
Un grand nombre de chefs d’entreprise français estime toutefois qu’il n’est pas si aisé d’innover en France, surtout dans le contexte actuel de crise économique et financière. A l’occasion du sondage international réalisé pour General Electric, 77% d’entre eux font état de « difficultés accrues pour lever les fonds nécessaires à la mise en place de l’innovation et 65% d’un accès plus difficile aux fonds publics », tandis que 76% notent « un recul dans la culture du risque ». Si bien que près de la moitié (49 %) des décideurs français interrogés jugent l’environnement français « peu favorable à l’émergence de l’innovation ».
Une opinion que ne partage que partiellement le patron du Groupe CNIM. « L’innovation n’est jamais un choix facile puisqu’elle consiste à ne jamais rien considérer comme acquis et comporte nécessairement une part de risque… Or, il est vrai que le contexte actuel n’incite pas les investisseurs à privilégier la prise du risque ! » La solution ? Financer le plus possible ses investissements de R&D sur ses fonds propres. « Si l’innovation est une priorité, alors il faut s’en donner collectivement les moyens. Chez CNIM une part très substantielle des bénéfices est systématiquement réinvestie dans la R&D et le développement de solutions innovantes. Ce développement sur fonds propres est un choix partagé par les actionnaires et bien sûr par le personnel », explique Nicolas Dmitrieff.
Une façon, pour le patron du Groupe CNIM, de se démarquer résolument de la morosité ambiante. « La France, plaide-t-il, dispose quand même de beaux atouts pour gagner la bataille de l’innovation. Ainsi, même s’il est vrai faut accentuer les efforts pour multiplier les passerelles entre la recherche publique et le monde de l’entreprise, je peux témoigner que nous bénéficions quand même d’un capital humain exceptionnel. Nos ingénieurs sont parmi les meilleurs au monde et la qualité de notre main d’œuvre est mondialement reconnue. » Un atout déterminant car, pour Nicolas Dmitrieff, la créativité d’une entreprise résulte avant tout de celles des hommes et des femmes qui y travaillent ensemble.
Car la créativité n’est pas un exercice solitaire. C’est un processus collectif, donc du management ! Citant Michel Godet, la patron de CNIM souligne que « la mise en oeuvre concrète d’une invention sur le marché est un processus complexe qui impose de compléter les percées technologiques par des mesures organisationnelles et sociales demandant souvent beaucoup d’imagination et de savoir-faire. » Sur ce terrain, comment procède CNIM ? « Notre force est de parvenir à conjuguer la rigueur et les moyens d’un grand groupe avec l’agilité d’une PME », répond Nicolas Dmitrieff. « L’énergie créatrice de nos ingénieurs s’appuie aussi sur la capacité de CNIM à se mobiliser rapidement et à mettre tout en œuvre, y compris financièrement, pour mener à terme des projets technologiques s’inscrivant dans sa stratégie. Cela crée évidemment une motivation exceptionnelle car nos ingénieurs et nos cadres savent qu’ils seront soutenus dans leurs initiatives et qu’ils verront leurs projets aboutir » Autre atout qui fait la spécificité de CNIM dans l’univers des ensembliers et des concepteurs de système complexes : l’entreprise française maîtrise les procédés relatifs à ses activités, développe ses propres technologies et construit les équipements essentiels de ses réalisations.
« Cela permet à chacun de s’investir et s’engager réellement dans les projets et de les voir aboutir. Nos salariés voient concrètement le fruit de leur travail. C’est valorisant et très stimulant », souligne Nicolas Dmitrieff. Une façon de faire qui, selon lui, stimule encore l’esprit d’innovation car « l’expérience engrangée sur le terrain, les difficultés surmontées viendront ensuite nourrir les futures innovations ». Il ne faut en effet pas se tromper : l’innovation, résulte de la capacité à confronter l’imagination créatrice des hommes aux contraintes du réel. D’où le conseil adressé par le patron de CNIM à ses homologues : « Ne pas se couper de la production et de la mise en œuvre des technologies. Car c’est ainsi que l’on repousse réellement les frontières de l’innovation. »
(1) « GE Global Innovation Barometer », consultable librement sur : www.ge.com/innovationbarometer. (2) Pour en savoir plus sur CNIM et son rapport à l’innovation : www.cnim.com/gouvernance-et-organisation.aspx