3.000 emplois sur le carreau
Ryanair a annoncé la suppression de 3.000 emplois, sur des effectifs de 19.000 salariés. La coupe claire concernera le personnel naviguant et les pilotes. La compagnie irlandaise n'opérera qu'à 1% de ses capacités durant les mois d'avril, mai et juin et ne transportera que 150.000 passagers pendant cette période. Le groupe mettra à contribution toutes ses marques : Ryanair bien sûr, ainsi que Malta Air, Buzz et Lauda. La compagnie prévoit la fermeture de bases et va demander à ses salariés de prendre des congés sans solde ; d'autres devront accepter des baisses de rémunération de 20%. Quant à Michael O'Leary, le fondateur et patron de la compagnie, son salaire va baisser de moitié jusqu'au mois de mars prochain.
Les prévisions d'avant le coronavirus faisaient état de 42,4 millions de passagers. Durant l'été, Ryanair devrait se contenter de ne transporter que la moitié des 44,6 millions de voyageurs prévus. Durant l'exercice 2020-2021, l'entreprise avait l'ambition d'atteindre 154 millions de passagers : en tout, ce sera moins de 100 millions. Pour son premier trimestre fiscal (avril à juin), le groupe affichera des pertes de 100 millions d'euros. Le second trimestre sera également dans le rouge.
Les prévisions d'avant le coronavirus faisaient état de 42,4 millions de passagers. Durant l'été, Ryanair devrait se contenter de ne transporter que la moitié des 44,6 millions de voyageurs prévus. Durant l'exercice 2020-2021, l'entreprise avait l'ambition d'atteindre 154 millions de passagers : en tout, ce sera moins de 100 millions. Pour son premier trimestre fiscal (avril à juin), le groupe affichera des pertes de 100 millions d'euros. Le second trimestre sera également dans le rouge.
Des économies à tout prix
La compagnie cherche à réaliser des économies à tout prix. Elle a ainsi demandé à Boeing une réduction de ses livraisons sur les 24 prochains mois. Selon les projections de la direction de Ryanair, l'activité ne reviendra à la normale que dans deux ans, soit l'été 2022. Une prévision qui est également celle de Ben Smith, le patron d'Air France.
Ryanair avait une trésorerie de 4 milliards d'euros avant les mesures de confinement et les fermetures des frontières. Avec ce plan d'économies, le groupe rejoint British Airways, qui a annoncé la suppression de 12.000 postes, soit un quart de ses effectifs. Ryanair refuse les aides publiques que les gouvernements européens et américain ont alloué aux compagnies aériennes en difficulté. L'entreprise se dit même prête à contester ces aides devant les tribunaux, car elles fausseraient la concurrence.
Ryanair avait une trésorerie de 4 milliards d'euros avant les mesures de confinement et les fermetures des frontières. Avec ce plan d'économies, le groupe rejoint British Airways, qui a annoncé la suppression de 12.000 postes, soit un quart de ses effectifs. Ryanair refuse les aides publiques que les gouvernements européens et américain ont alloué aux compagnies aériennes en difficulté. L'entreprise se dit même prête à contester ces aides devant les tribunaux, car elles fausseraient la concurrence.